LE GROWTH HACKING
C’est quoi au juste ?
Né aux États-Unis en 2010 sous la plume de Sean Ellis, le growth hacking caractérise une technique de marketing digital pour répondre principalement aux besoins des start-up.
Littéralement “piratage de croissance”, le growth hacking est le plus souvent défini comme une stratégie. Un ensemble de techniques marketing qui permet par exemple d’optimiser la visibilité des produits et d’augmenter leur croissance.
Deuxièmement, c’est un accélérateur de développement très souvent adopté par les start-up et pour les réseaux sociaux.
Troisièmement, il incarne un état d’esprit permettant d’assurer à l’entreprise une croissance forte et à faible coût au final.
Il est souvent illustré par l’initiale anglaise AARRR pour Acquisition, Activation, Rétention, Referral et Revenu.
Par conséquent le growth hacking est fondée sur le tunnel de conversion et suit une procédure en cinq étapes:
- L’acquisition de trafic sur un site internet
- L’activation en posant une question simple incitant le visiteur à s’inscrire
- La rétention
- Les référents, c’est un utilisateur fidèle qui se fait porte-parole de la marque sur les réseaux
- Le revenu, qui est une base de données du chiffre d’affaires dégagé par l’utilisateur.
Le pratiquant du métier est appelé growth hacker. Cependant sa liste des compétences est potentiellement illimitée : SEO, culture web, social marketing. Parmi ses compétences s’ajoute la psychologie sociale et anthropologie (pour calculer et prévoir les attentes du public). De même, il doit être capable de mettre en place une analyse des data, statistiques, A/B Testing, emailing, développement, etc.
Les compétences d’un Growth Hacker tournent principalement autour du (web) marketing et de l’informatique comme on le voit.
Exemple Growth Hacking – AirBnB
Les exemples les plus souvent cités sont Airbnb et d’Hotmail. Leur stratégie pour développer la base d’utilisateurs est le détournement de trafic d’un gros site. Airbnb est créé en 2008 mais avait beaucoup de mal à décoller. Ses créateurs ont alors eu une idée de génie : poster les annonces d’Airbnb sur un site à forte audience : Craiglist, Leboncoin américain etc. Par conséquent à chaque fois qu’un utilisateur postait une annonce sur Airbnb, l’annonce était en même temps, de manière automatisée, publiée sur Craiglist. De plus ça a parfaitement marché et propulsé Airbnb là où ils sont aujourd’hui. On voit avec cet exemple le côté parfois « borderline » des pratiques de Growth Hacking (Airbnb a ni plus ni moins « hacké » Craiglist, il faut le dire).